procrastination leadership femme

7 étapes simples pour se libérer de la procrastination et passer à l’action

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par Khera Defamie
par Khera Defamie

Coach certifiée et créatrice du programme Feminine leader

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Comment faire de ma procrastination, une nouvelle étape de mon évolution? 

Évoluer c’est passer d’un point A à un point B dans notre vie.

Se transformer c’est traverser notre zone de confort, accepter de passer au-dessus des murs de l’incertitude, et accéder à nos territoires inconnus.

Comment alors conjurer sa peur et passer à l’action?

 En tant que femmes, pendant des millénaires, nous avons été absentes des trois systèmes de pouvoir qui structuraient notre société. Le pouvoir financier, religieux, politique… Comme nous n’avions pas de pouvoir, notre capacité à assurer notre sécurité était liée à notre utilité dans le groupe. Anticiper et prendre soin des besoins des autres (familles, mari, enfant…) , conserver le contrôle de notre environnement sont des réflexes puissamment inscrit dans notre système nerveux. Or toutes les transformations créent un déséquilibre, un risque, nous fait perdre le contrôle… En repoussant ces passages à l’action, la procrastination nous maintient bien confortablement dans une situation d’équilibre, dans un état de maîtrise… même si cette situation nous déplaît et qu’elle nous rend misérables. Deux possibilités s’offrent à nous, continuer de procrastiner et en subir les conséquences désastreuses en terme de santé, stress, d’image de soi, de manque de sommeil, de rumination ou gérer notre peur, les yeux grands ouverts et  passer à l’action. 

La plus simple, la plus écologiques est évidemment de passer à l’action mais pas n’importe comment. L’ambition est de bâtir des fondations solides pour ne pas épuiser nos forces, développer notre sécurité, et alimenter notre enthousiasme.  

7 étapes simples pour se libérer de la procrastination et passer à l’action

1 / Reconnaître que l’on procrastine 

Comme souvent quand on est confrontée à des mécanismes inconscients, la première étape est d’en prendre conscience.

Je reconnais que je procrastine, je l’assume et je l’exprime.

Oui je procrastine et oui j’ai peur, et oui j’assume cette procrastination avec bienveillance et le plus grand respect vis-à-vis de moi… Notre capacité à nous accueillir et à nous assumer dans notre intégrité est la clé de notre évolution. Rien que ça vous fait faire un bond en avant. En repoussant ces passages à l’action, la procrastination nous maintient bien confortablement dans une situation d’équilibre, dans un état de maîtrise… même si cette situation nous déplaît et qu’elle nous rend misérables.

2 / Accepter d’avoir peur

Mais de quoi j’ai peur quand je repousse le passage à l’acte ?

Peur d’être rejetée, de ne plus avoir ma place dans la communauté, d’être seule et démunie. Oinnnnnh…

Bien sûr, si j’observe mes peurs d’un point de vue rationnel, tout cela n’a pas beaucoup de sens… L’ensemble de notre faisceau de peurs est le plus souvent profondément relié à des expériences de l’enfance qui se sont imprimées dans notre corps et sont devenues insconsientes. C’est plus fort que nous même si c’est irrationnel.

Nier sa peur, la moquer, la dénigrer est un processus réflexe. Cependant quand un enfant a peur du noir, que faites-vous pour le rassurer ?

Et bien mes peurs et je vais les appréhender comme celles de la petite fille en moi qui a peur. Allumez la lumière, prenez-vous par la main avec bienveillance, respect et affection et allez à la rencontre de tous les recoins de votre intériorité qui créent ce sentiment. Prendre conscience est le meilleur moyen de solidifier votre sentiment de sécurité et de confiance en vous. Identifier et nommer vos peurs est un puissant processus de connaissance de soi et d’évolution.

3 / Clarifier et nommer les peurs sous-jacentes

Quels sont les domaines/projets où je procrastine plus particulièrement ?

  • De quoi j’ai peur ?
  • Qui sont les autres, les « on » qui sont dans mes peurs ?
  • Quels sont les symptômes de la peur dans mon corps ? Une contraction ? Des fourmillements ? Une agitation ? Une tension ?
  • Qu’est-ce que je me dis ? Notez votre dialogue intérieur.

Posez-vous toutes ces questions, avec gentillesse, empathie et curiosité à la petite fille qui est en vous comme si c’était votre meilleure amie… sans nier, vous juger, ou même chercher à réparer. 

4 / Exprimer une intention claire

Parce qu’il priorise notre sécurité, notre cerveau va naturellement imaginer toutes les manières et toutes les situations qui vont nous mener à l’échec… Pour passer à l’action, il faut donc neutraliser ce mécanisme archaïque et conscientiser l’idée du succès.

Si je sais que tout va bien se passer, que tout l’univers contribue à mon succès, que je ne peux pas échouer…. 

  • En quoi ces domaines ou projets sont importants pour moi ?
  • Qui je deviens quand je suis libérée de ma procrastination et que je passe à l’action ?
  • Qu’est-ce que je fais de différent ?
  • Comment je me comporte ?
  • Quel impact cela a dans ma vie ?
  • Quel impact cela a dans la vie de ce que j’aime ?
  • Quel impact cela a dans ma communauté ?

La transformation est un voyage en dehors de notre zone de confort. Comme dans tous voyages, avant de partir, je dois être au clair où je veux aller, cela va me donner le courage d’y aller.

5 / Cultiver une émotion supérieure

Derrière la peur il y a toujours une émotion limitante forte. Si Je vois l’action à travers les filtres de la peur, il est fort probable que l’émotion associée soit négative voire désagréable. La honte, l’ennui, le découragement, l’impuissance, la frustration… Difficile de passer à l’action quand on est drivé avec une émotion qui draine notre énergie vers le bas. Cultiver une émotion positive est essentiel pour alimenter notre intention. L’émotion est l’énergie motrice qui alimente notre enthousiasme et notre capacité à passer à l’action. Les émotions positives liées au plaisir, à l’amour, à la joie, vont faciliter notre passage à l’action ?

  • Quelle émotion je ressens quand je deviens la personne libérée de ma procrastination et que je passe à l’action ?
  • Comment je respire ? Comment je bouge quand je ressens cette émotion libératrice ?
  • Comment j’interagis avec les autres quand je ressens cela ?
  • Qu’est-ce que cela crée dans ma vie de plus important pour moi ?

Détaillez toutes vos réponses, visualisez-les, ressentez-les et bougez-les comme si vous deveniez la personne de votre vision.

6 / Créer un plan d’action réaliste, séparer les tâches « iceberg » en petits glaçons.

Si le chemin de transformation entre le point A et le point B est trop long, trop ambitieux, notre esprit va se braquer, notre volonté peut être anéantie par l’ampleur de la tâche. Créer Feminine leader pour moi était un processus que j’identifiais à un iceberg, tellement l’ampleur de la tâche était considérable… Impossible d’appréhender le projet sans flipper.

Pour écrire un article sur la procrastination, je vais commencer d’abord par :

  • Faire des recherches sur Google avec comme mot-clé procrastiner
  • Lire les articles
  • Synthétiser les idées clés et les questionner par rapport à ma propre expérience
  • Qu’est-ce que j’ai envie de dire et quelle est mon intention ?
  • Échanger avec des amis, pour savoir comment ils vivent leur procrastination
  • Écrire un plan / Rédiger l’article / Faire lire par des amis et obtenir un feed-back
  • Corriger / Envoyer à Marie / Mettre en ligne
 

7/ Y aller ensemble, créer sa communauté de « power partners »

Souvent en tant que leader et en tant que femme on est isolée. Avouer aux autres que l’on procrastine s’est assumer sa faiblesse et sa vulnérabilité et cela crée de la honte et du découragement… Que Nenni, grâce à ces articles vous savez que tout le monde procrastine depuis l’antiquité. C’est un phénomène naturel courant chez ceux qui passent à l’action et qui ont des idées. Dans le programme Feminine leader nous travaillons sur la honte, le manque et l’isolement pour nous en émanciper.

Le moyen idéal de faciliter le passage à l’action est d’y aller ensemble, en groupe, soutenu par les autres, sinon cela fait trop peur, le gap est parfois trop important. 

Il est fondamental de bénéficier d’une communauté de soutien, d’un groupe de « power partner », qui vous encourage dans votre évolution.

Sans jugement, en confiance, vous pouvez échanger et partager. On ne peut pas devenir soi par soi. Notre existence se développe dans le contact à l’autre. En tant que femme et en tant que leader, votre capacité à bien vous entourer est primordiale. 

Plus que jamais, le monde a besoin de vous, femmes et leader, libérées de vos peurs, alignées avec votre étoile, au plus haut niveau des organisations dans un système paritaire. C’est la clé d’un monde meilleur et la raison de notre engagement.

Khera !

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