Master coach certifiée et créatrice du programme Feminine leader
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Bienvenue dans cette édition #2 feminine-leader, la newsletter qui t’accompagne pour devenir la leader de ta vie.Je me sens hyper chanceuse que tu me lises aujourd’hui, merci.
Aujourd’hui, on va parler de notre capacité à voir notre futur en grand !
Alors même, que les femmes ont cette capacité incroyable à voir le meilleur chez les autres, comment expliquer que quand il s’agit de nous, toutes les études montrent que les leaders féminins rêvent petit, bien plus petit que leurs potentiels.
 Et cela les limite gravement pour prendre notre place dans le monde
En effet, pour être à même de créer la vie dont on rêve et de passer l’action, faut-il savoir où on veut aller. Sans vision, pas d’action, pas de rêve-olution…
Mais avant de démarrer :
Le programme aujourd’hui :
Allez, en avant toutes !
Temps de lecture : 6 min
Octobre 2009, sonnée devant l’évidence, en quelques semaines, ma vie prend une
nouvelle direction.
Tout se fait très vite, séparation, divorce, recherche d’appartement, travaux. Enfin j’emménage ! L’appartement est petit, mais cosy. Tous mes amis sont là pour me soutenir. Je me sens portée par leur énergie pendant ce déménagement qui met fin à 10 ans de vie commune.
14h, je suis seule chez moi. J’ai le sentiment que j’attends ça depuis toujours.
J’ouvre la fenêtre, je prends une grande inspiration et je me pose la question :
Vous vous êtes déjà posé ces questions ? Vous avez eu une réponse ?
Personnellement, j’ai ressenti un grand vide…Et je ne savais pas le remplir, rien ne venait.
Je sentais bien en moi le désir de m’investir dans une cause qui ait du sens,
mettre mes talents au service d’un monde meilleur, mais je ne savais ni quoi faire ni
par où commencer.
J’avais une autoroute de vide devant moi !
Depuis, ce grand vide, je l’ai expérimenté régulièrement chez mes clientes en coaching. Et je sais combien il est douloureux.
Ce truc de la vision, comme l’appelle Herminia Ibarra, chercheuse à Harvard et professeur à l’Insead*, se retrouve même en entreprise. Les femmes ont du mal à exprimer une vision claire et ambitieuse comparativement à leur homologue masculin. Et c’est un problème, car on apparaît comme étant moins à même de diriger et de donner le cap. On nous fait moins confiance. Je te mets le lien de sa vidéo en fin de newsletter. Un must see!
Les recherches montrent également que :
Les femmes rêvent bien plus petit que leurs possibilités et définissent des objectifs personnels largement inférieurs à leurs potentiels. C’est contagieux, les autres, femmes et hommes, vont attendre moins de nous et sous-estimer nos potentiels.
Nous voilà face à un énorme paradoxe.
Alors même, que les femmes ont une capacité incroyable à voir le meilleur chez les autres, comment expliquer que quand il s’agit de nous, on se voit et on nous voit bien plus petite que nos possibilités!
Pourquoi les femmes ne sont pas visionnaires ???
Il y a trois grandes raisons à cela :
A. L’image du succès conditionne nos possibilités
B. Les femmes qui réussissent…on ne les aime pas! 🤦🏻♀️
C. La peur de l’échec, un mal françai
Le succès tient une place extrêmement forte dans nos sociétés. Il est généralement conditionné par ce que nous voyons chez les autres, l’image à laquelle nous souhaitons correspondre, le statut, les attributs qui seront les preuves sociales de notre réussite. Bref, il est profondément conditionné par ce que nous donnent à voir les médias et notre culture.
Pour les femmes, c’est d’autant plus fort, qu’il faut ajouter notre capacité à prendre soin des autres et notre désirabilité physique.
On se doit d’être MINCE, BELLE, JEUNE, FÉMININE, reconnue et aimée, UTILE et agréable pour avoir le sentiment de mériter notre place.
Nous avons cette croyance commune que pour être reconnues et acceptées, nous devons cocher toutes les cases, et cela nous pousse à multiplier les projets et les objectifs et à rechercher dans les regards extérieurs les preuves de notre valeur.
Si on comptait le temps que l’on passe à essayer d’être jolie, mince, gentille, performante, une bonne maman, une amie, une compagne agréable, serviable, épilée, qui sait cuisiner et manager une super équipe, qui gagne bien sa vie et qui sait rester humble, pas étonnant que 1 femme sur 3 frôlent régulièrement le burn-out et que 1 sur 5 prennent des antidépresseurs. C’est l’enfer en fait !
Cette course pour correspondre à une image idéalisée et souvent inatteignable, nous éloigne de notre vision, de « notre essentiel » et nous fait rêver nos vies bien plus petites que nos possibilités réelles.
C’est tellement triste, mais on constate qu’une femme qui réussit va être jugée négativement. Cette situation a été montrée avec beaucoup de talent dans une étude d’Harvard, le cas Howard et Heidi, que je t’explique dans le lien suivant.
De ce fait, les femmes vont avoir tendance à diminuer leurs compétences, minimiser leurs succès, mais aussi ne pas s’autoriser à s’aligner avec les aspirations qu’elles sentent en elle pour ne pas être perçues comme ambitieuses. Elles vont jouer petit pour conserver ce sentiment de reconnaissance de la communauté.
Et c’est vrai pour les hommes et pour les femmes. C’est une particularité bien française. L’échec en France est vécu comme une faute, quant aux US c’est la preuve de son expérience. Dans les études PISA, il apparaît que la peur de se tromper chez les jeunes Français est l’une des plus élevées en Europe. Lors d’exercices QCM, alors qu’llsmaîtrisent les connaissances mieux que la moyenne des candidats, les jeunes Français préfèrent ne rien répondre que de risquer de se tromper.
Face à l’échec, la particularité des femmes c’est de ressentir de la honte. 80 fois plus souvent que les hommes. La honte, nous l’aborderons en détail dans une prochaine newsletter, est une émotion identitaire, inconsciente et profondément handicapante.
Dans ces situations, on se dit « je ne me suis pas assez compétente, je suis nulle, je ne suis pas à la hauteur, » quand un homme va remettre plus facilement en cause son comportement et repasser à l’action.
Si ta capacité à prendre des risques est reliée à ton identité, si à chaque fois que tu veux faire quelque chose de nouveau, d’ambitieux, tu as peur de décevoir, d’être rejetée …cela va te faire entrer dans des processus de défense et encourager tes comportements d’évitement.
Et c’est vrai pour les hommes et pour les femmes. C’est une particularité bien française. L’échec en France est vécu comme une faute, quant aux US c’est la preuve de son expérience. Dans les études PISA, il apparaît que la peur de se tromper chez les jeunes Français est l’une des plus élevées en Europe. Lors d’exercices QCM, alors qu’llsmaîtrisent les connaissances mieux que la moyenne des candidats, les jeunes Français préfèrent ne rien répondre que de risquer de se tromper.
Face à l’échec, la particularité des femmes c’est de ressentir de la honte. 80 fois plus souvent que les hommes. La honte, nous l’aborderons en détail dans une prochaine newsletter, est une émotion identitaire, inconsciente et profondément handicapante.
Dans ces situations, on se dit « je ne me suis pas assez compétente, je suis nulle, je ne suis pas à la hauteur, » quand un homme va remettre plus facilement en cause son comportement et repasser à l’action.
Si ta capacité à prendre des risques est reliée à ton identité, si à chaque fois que tu veux faire quelque chose de nouveau, d’ambitieux, tu as peur de décevoir, d’être rejetée …cela va te faire entrer dans des processus de défense et encourager tes comportements d’évitement. On rêve petit, mais ce n’est pas un problème de compétences comme tu peux le voir, c’est un mindset collectif. Ce que l’on oublie souvent c’est que nous sommes la première génération de femmes à avoir l’opportunité de rêver notre futur en grand, en accord avec nos valeurs, nos talents, nos aspirations. Jamais auparavant, nous n’avons eu autant de liberté et de droit pour le faire.
Et de ce fait, les difficultés que nous rencontrons sont une bonne nouvelle ! Elles sont la nouvelle que nous sommes entrées dans une nouvelle phase de développement que Maslow appelle la self-actualisation ou la réalisation de soi. C’est le sommet de la pyramide des besoins.
Les femmes ne veulent plus seulement gagner leur vie, elles veulent un emploi qui a du sens et contribué à un monde meilleur. Elles ne veulent pas seulement rencontrer un homme, elles veulent vivre une relation complice, aimante, solidaire où chacun peut se développer et grandir.
Et, comme on est des pionnières, on n’a pas de modèle ou d’exemple à reproduire, on a tout à créer….
Et si la source de ta transformation était déjà en toi ?
Le 10 novembre dans la prochaine newsletter, je vais te donner les clés pour aligner ta vision avec tes désirs.
Mais mazette, que vient faire le DÉSIR dans cette histoire de vision ?…
Tu vas voir, en fait le désir est la clé de notre destinée. Je vais te dévoiler 3 clés magiques qui vont changer définitivement ta vie. En attendant, dis-moi quelles sont tes prises de conscience en me lisant ? Est-ce que ce format te plaît et te semble clair ?
Si tu as aimé cette 2ème édition, n’hésite pas à me laisser un commentaire, qu’il soit dans cette newsletter, ou par message privé sur LinkedIn par exemple.
❤️
Khera
* La vidéo Herminia Ibarra « on women and the ‘vision thing »
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Khera
Qui je suis ?
Khera DEFAMIE, ingénieur, coach, conférencière et retrouvez moi également sur BFM business dans l’émission « Avec vous » avec Sandra Gandoin et Sofiane Aklouf.
après trois ans de formation aux USA, j’ai créé le programme FEMININE Leader pour les femmes conscientes de soi, responsables et déterminées qui veulent devenir les leaders de leur vie et développer leur impact dans le monde, mais ne savent pas comment faire et par où commencer. À l’origine de ce programme, il y a chez moi, une profonde conviction que le monde sera plus paisible, plus écologique et plus heureux s’il y a une parité hommes-femmes dans les instances de gouvernance… C’est la raison de mon engagement.